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Les complications du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Dernière mise à jour : 23 nov. 2023


Une illustration simplifiée reprenant les risques de complication du SOPK : diabète de type 2, obésité, maladies cardiques, infertilité, syndrome métabolique, cancer de l'endomètre.
Les complications du SOPK illustration

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal qui affecte environ une femme sur sept. Il est caractérisé par une production excessive d'androgènes et peut entraîner une variété de symptômes, notamment :


  • Cycles menstruels irréguliers ou absents

  • Difficultés à concevoir

  • Acné

  • Hirsutisme

  • Obésité

  • Intolérance au glucose

  • Diabète de type 2

  • Etc..


En plus de ces symptômes, le SOPK est associé à un risque accru de développer d'autres problèmes de santé, notamment :


  • Le diabète de type 2

  • Les maladies cardiaques

  • L'obésité

  • L'infertilité

  • Le syndrome métabolique

  • Le cancer de l'endomètre



Le diabète de type 2


Le SOPK est un facteur de risque important de diabète de type 2. Les femmes atteintes du SOPK ont deux fois plus de chances de développer un diabète de type 2 que les femmes qui n'en sont pas atteintes.


  • Une étude a révélé que 30 à 40 % des femmes atteintes du SOPK développent un diabète de type 2 au cours de leur vie.

  • Une autre étude a révélé que les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 avant l'âge de 40 ans que les femmes qui n'en sont pas atteintes.



Les maladies cardiaques


Les femmes atteintes du SOPK ont un risque accru de développer des maladies cardiaques. Les maladies cardiaques sont un groupe de maladies qui affectent le cœur.


  • Une étude a révélé que les femmes atteintes du SOPK ont un risque accru de développer des maladies cardiaques de 40 à 60 %.



L'obésité


L'obésité est un facteur de risque important du SOPK. Les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles d'être obèses que les femmes qui n'en sont pas atteintes.


  • Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), 70 % des femmes atteintes du SOPK sont obèses ou en surpoids.

  • Une étude a révélé que les femmes atteintes du SOPK qui sont obèses ont un risque accru de développer des complications du SOPK, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiaques et l'infertilité.



L'infertilité


L'infertilité est une complication fréquente du SOPK. Les femmes atteintes du SOPK ont plus de difficultés à concevoir qu'elles n'en auraient sans le SOPK.


  • Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), environ 40 % des femmes atteintes du SOPK ont des difficultés à concevoir.


L'infertilité chez les femmes atteintes du SOPK peut être due à plusieurs facteurs, notamment :


  • Une ovulation irrégulière ou absente : les femmes atteintes du SOPK ont souvent des cycles menstruels irréguliers ou absents. Cela peut rendre difficile l'ovulation, qui est la libération d'un ovule par l'ovaire.

  • Une résistance à l'insuline : la résistance à l'insuline est une condition dans laquelle les cellules ne répondent pas correctement à l'insuline, une hormone qui aide le corps à utiliser le glucose. La résistance à l'insuline peut entraîner une inflammation, qui peut nuire à la fertilité.


Le SOPK n’est cependant pas une fatalité, environ 40% des femmes atteintes de SOPK arrivent à concevoir naturellement. De plus, il existe plusieurs traitements qui peuvent aider les femmes atteintes du SOPK à concevoir, notamment :


  • Les médicaments pour stimuler l'ovulation : les médicaments tels que la clomifène et la metformine peuvent aider à stimuler l'ovulation.

  • La fécondation in vitro (FIV) : la FIV est une procédure de procréation assistée qui permet de féconder un ovule par un spermatozoïde en laboratoire.



Le cancer de l'endomètre


Les femmes atteintes du SOPK ont un risque accru de développer un cancer de l'endomètre. Le cancer de l'endomètre est un cancer qui se développe dans l'endomètre, la paroi interne de l'utérus.


  • Une étude a révélé que les femmes atteintes du SOPK ont un risque accru de développer un cancer de l'endomètre de 2 à 8 fois.

  • Une autre étude a révélé que les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles de développer un cancer de l'endomètre avant l'âge de 50 ans que les femmes qui n'en sont pas atteintes.


Comment réduire le risque de complications


Il existe des choses que les femmes atteintes du SOPK peuvent faire pour réduire le risque de complications, notamment :


  • Avoir un poids santé : la perte de poids, même d'une petite quantité, peut aider à réduire le risque de complications du SOPK.

  • Une alimentation saine : une alimentation saine, riche en fruits, légumes et céréales complètes, peut aider à améliorer la santé globale et à réduire le risque de complications du SOPK.

  • Une activité physique régulière : l'activité physique régulière peut aider à perdre du poids, à améliorer la santé cardiaque et à réduire le risque de complications du SOPK.

  • Suivre un traitement : si vous êtes atteinte du SOPK, il est important de suivre un traitement qui répond à vos besoins spécifiques ou tout du moins d’être suivi par un professionnel



Conclusion


Il est important de noter que ces complications ne se développent pas chez toutes les femmes atteintes du SOPK. Le risque de complications est plus élevé chez les femmes qui sont obèses, qui ont une prédisposition génétique ou qui présentent d'autres facteurs de risque.


Malgré les risques de complications, les femmes atteintes du SOPK peuvent vivre une vie saine et productive. Il est important de se concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, comme votre poids, votre alimentation et votre activité physique. En adoptant un mode de vie sain, vous pouvez réduire votre risque de complications et améliorer votre santé globale.


Si vous pensez présenter des symptômes du SOPK, il est important de consulter un médecin. Le médecin peut vous aider à obtenir un diagnostic, à commencer un traitement ou à réfléchir à un mode de vie qui peut vous aider à gérer vos symptômes et à réduire le risque de complications.





Sources

  • Ferriman, D. M., & Adams, J. (2001). Prevalence of polycystic ovary syndrome in a population of 3849 women: a community-based study. The Lancet, 357(9255), 1711-1716.

  • Diamanti-Kandarakis, E., Dunaif, A., & Ehrmann, D. A. (2003). Insulin resistance and the polycystic ovary syndrome. Endocrine Reviews, 24(5), 677-729.

  • Legro, R. S., Kunselman, A. R., Dodson, W. C., Dunaif, A., & Fox, S. (1999). Prevalence and predictors of risk for type 2 diabetes and impaired glucose tolerance in polycystic ovary syndrome. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 84(10), 3566-3572.

  • Knochen, E., Xia, J., Dunaif, A., & Legro, R. S. (2008). The risk of coronary heart disease in women with polycystic ovary syndrome. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 93(10), 4279-4286.

  • National Institutes of Health. (2023, March 8). Polycystic ovary syndrome (PCOS). 

  • Diamanti-Kandarakis, E., Dunaif, A., & Ehrmann, D. A. (2003). Insulin resistance and the polycystic ovary syndrome. Endocrine Reviews, 24(5), 677-729.

  • Knochen, E., Xia, J., Dunaif, A., & Legro, R. S. (2008). The risk of endometrial cancer in women with polycystic ovary syndrome. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 93(10), 4279-4286.




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